Les dernières données de l’Organisation mondiale du tourisme des Nations Unies (OMT) ont montré que 32% des destinations dans le monde – 69 au total – sont désormais complètement fermées au tourisme mondial en raison de la pandémie de coronavirus.
Parmi celles-ci, un peu plus de la moitié – 38 destinations – sont complètement fermées depuis au moins 40 semaines, et 34% de toutes les destinations sont encore partiellement fermées aux touristes internationaux.

Selon le rapport de l’OMT, l’émergence de nouvelles variantes du virus Covid-19 a incité de nombreux gouvernements à revenir sur leurs efforts pour alléger les restrictions sur les voyages, les fermetures totales aux touristes étant les plus fréquentes en Asie et dans les pays du Pacifique et en Europe.

«Les restrictions de voyage ont été largement utilisées pour limiter la propagation du virus. Maintenant, alors que nous travaillons pour relancer le tourisme, nous devons reconnaître que les restrictions ne sont qu’une partie de la solution. Leur utilisation doit se fonder sur les dernières données et analyses, et être régulièrement révisées afin de permettre le redémarrage sûr et responsable d’un secteur dont dépendent des millions d’entreprises et d’emplois », a déclaré le Secrétaire général de l’OMT, Zurab Pololikashvili.

Le rapport indique que les différences régionales en matière de restrictions de voyage persistent. «Sur les 69 destinations où les frontières sont complètement fermées aux touristes, 30 se trouvent en Asie et dans le Pacifique, 15 en Europe, 11 en Afrique, 10 dans les Amériques et trois au Moyen-Orient.»

Parmi les destinations désormais interdites, plus de la moitié d’entre elles sont inaccessibles aux voyageurs d’outre-mer depuis le 27 avril de l’année dernière.

De plus, la plupart des anciens touristes touchés se trouvent en Asie, dans le Pacifique et en Europe, selon le rapport de l’OMT sur les restrictions aux voyages.

De l’autre côté de la médaille, plus d’un tiers des destinations touristiques mondiales sont désormais partiellement ouvertes aux visiteurs internationaux, l’Albanie, le Costa Rica, la République dominicaine, la Macédoine du Nord et la Tanzanie, levant toutes les restrictions de voyage liées au COVID-19.

«Sûr et responsable»
Notant que les restrictions de voyage ont été largement utilisées pour restreindre la propagation du virus, Zurab Polilikashvili, Secrétaire général de l’OMT, a souligné que «alors que nous travaillons pour relancer le tourisme, nous devons reconnaître que les restrictions ne sont qu’une partie de la solution».

Il a en outre souligné que les restrictions de voyage doivent être fondées sur les dernières données et analyses, et régulièrement révisées «afin de permettre le redémarrage sûr et responsable d’un secteur. dont dépendent plusieurs millions d’entreprises et d’emplois. »

Test et quarantaine
Le rapport montre une tendance croissante dans les destinations internationales «à adopter une approche plus nuancée, basée sur des preuves et des risques» pour les restrictions de voyage liées aux coronavirus, a déclaré l’agence des Nations Unies dans son communiqué de presse sur le rapport.

De plus en plus de pays demandent aux touristes de présenter un test de réaction en chaîne par polymérase (PCR) ou d’antigène COVID-19 négatif pour l’entrée, ainsi que de fournir leurs coordonnées à des fins de traçage.

Un peu plus de 30 pour cent de toutes les destinations dans le monde ont fait de la présentation de résultats de tests négatifs leur principale condition d’entrée, et la même proportion fait des tests une mesure secondaire ou tertiaire.

Jusqu’à présent, 70 destinations mondiales ont adopté une telle approche, avec des exigences de quarantaine supplémentaires. Environ un tiers de ces destinations sont des petits États insulaires en développement (PEID) des Amériques.

Rester prudent
Selon l’OMT, de nombreux gouvernements ont conseillé à leurs citoyens d’éviter les voyages non essentiels à l’étranger, y compris les gouvernements des dix principales destinations qui ont adopté cette politique, qui a accueilli 44% de tous les touristes internationaux dans le monde, selon les chiffres de mars 2018.

La manière dont ils réexaminent les politiques à la lumière de la pandémie jouera un rôle essentiel dans le redémarrage et la restauration des flux touristiques mondiaux dans les mois à venir, indique le rapport.

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